Evénements passés
OCTOBRE 2024 – 3 artistes Jeanne DUCAU, Sarrah HAOUAS et Julia RENAUDOT
Pour la 10ème édition de la Résidence Bouchor, 3 artistes émergentes femmes nous font découvrir leurs pratiques respectives et leurs recherches.Sarrah Haouas définit son travail principalement par une réflexion autour du geste et de la notion de dégradation matérielle qu’elle retranscrit à travers de l’objet, des dispositifs performatifs et cérémoniels. Ces installations plurielles permettent de révéler une expérience sensorielle et interactive où la fragilité devient le moteur de l’action
.Jeanne Ducau est une accumulatrice d’objets glanés. Elle érige ses sculptures en créant de nouveaux socles atypiques. De ces amalgames émerge une nouvelle géographie, rassemblant des morceaux de différents territoires : puces, trottoirs, moules de porcelaine…
Julia Renaudot travaille sur le thème vaste et toujours mystérieux de la nuit et plus particulièrement la pénombre. Des teintes subtilement bleutées qui se mélangent et qui ne se révèlent qu’une fois que l’œil se décide de se focaliser sur l’image. Lors de la résidence Julia explorera essentiellement l’aérographe donnant un aspect doux et vaporeux.
« Nous voyons cette résidence comme un laboratoire, un lieu d’expérimentation ou chacune se livre à une réflexion qui lui est propre : celle souvent d’une étude de la matière, d’un glanage de nouveaux processus ou procédés, ou de lâcher prise.
Si, à première vue, les travaux ont des univers différents, en confrontant nos aspirations, nous découvrons la similitude de nos intérêts et la sensibilité de nos pratiques.
De la fragilité émanant de nos œuvres et de notre ouverture à la recherche, nait l’envie de mettre en commun nos savoir-faire. »
Sarrah, Jeanne, Julia octobre 2024
JEANNE DUCAU
Plasticienne et céramiste À travers ses œuvres, Jeanne explore les concepts de glanage, d’assemblage et de transformation, créant ainsi un monde où le passé, rencontre le présent. Son processus créatif est profondément enraciné dans la récupération et l’assemblage d’objets délaissés, qu’elle réinvente et réinterprète à travers ses mains et son utilisation des outils numériques. Jeanne est une collectionneuse compulsive d’objets, d’images et de références visuelles. Son processus de glanage consiste à récupérer des artefacts oubliés, des bibelots désuets et des images obsolètes, modélisations virtuelles perdues dans le flot numérique, qu’elle utilise ensuite comme matériaux de base à assembler, coller, associer, sur des matrices comme des vase, dans l’espace logiciel ou des toiles. Elle nous invite à porter un regard neuf sur les objets du quotidien, à redécouvrir leur qualité plastique. Voir les rebus, les déchets, la mort comme nouvelle narration.
SARRAH HAOUAS
Artiste pluridisciplinaire, installations performances Sarrah HAOUAS est une artiste née en 1997 et actuellement résidente permanente au 6b de Saint-Denis. Issue d’un parcours pluridisciplinaire en art et design, alumnus (ancienne élève) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la Villa Arson de Nice, elle est diplômée en 2022 d’un DNSEP option design à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Angers.Son travail se définit principalement par une réflexion autour du geste, de nos relations aux objets dans notre quotidien et de la notion de dégradation matérielle qu’elle retranscrit à travers de l’objet, des dispositifs performatifs et cérémoniels. Le cycle de la vie et de la mort régit son travail, mis en œuvre grâce à des installations plurielles composées d’objets aux matières fragiles, dont certains sont activés au moyen de performances. Celles-ci, permettent de révéler une expérience sensorielle et interactive où la fragilité devient le moteur de l’action.Elle utilise le geste – poétique – comme manière de penser, de former, de faire disparaître, ou au contraire d’activer la réminiscence. L’impermanence au cœur des processus de réalisation et de représentation de ses projets est un moyen d’apprendre à aimer et de composer avec un monde en mouvement perpétuel où la disparition des êtres et des choses ouvre un espace de création.
JULIA RENAUDOT
Travail sur conscience de l’espace, sur transparences et superpositions avec recherches sur techniques de transfert d’images Dans ses images fragiles et parfois imperceptibles, Julia Renaudot choisit délibérément de voiler son image en leur donnant une apparence qui correspondrait vaguement au ressenti d’un souvenir lointain, évanescent ; un rêve qui nous aurait habités il y a longtemps. L’artiste vise à représenter de nouveaux espaces remplis d’une grande douceur, offrant ainsi une vision qui évoque des émotions légères et une certaine innocence.Ses œuvres ont vu récemment le jour en tant qu’installation immersive, laissant le spectateur se balader au gré de ses flâneries. Elle rend hommage à l’errance.
LA MARRAINE
Elora Weill-Engerer est diplômée de l’Ecole du Louvre, de Paris 4 et Paris 1 Panthéon-Sorbonne en histoire de l’art et muséologie. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat à Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur la construction des identités politiques roms, manouches et gitanes à travers les arts contemporains depuis 1971 (direction : Elvan Zabunyan et Pierre Wat). Curatrice et critique d’art depuis 2016, elle est membre du conseil d’administration de C-E-A (Commissaires d’exposition associés) et de l’Association internationale des critiques d’art (AICA). Elle accompagne des artistes dans le commissariat d’expositions collectives et personnelles et signe des articles dans des revues variées (Manifesto XXI, Etudes Tsiganes, Crash Magazine, The Art Newspaper). Elle a obtenu plusieurs prix et bourses dans le cadre de ses activités, notamment le Prix Dauphine pour l’art contemporain, la Bourse Ekphrasis, le Prix Point de Vue, le prix AICA-France et la Bourse Traverses en soutien à la critique d’art. Elle prépare un ouvrage sur l’artiste rom autrichienne Ceija Stojka avec la galerie Christophe Gaillard et est enseignante à l’école du Louvre.
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SEPTEMBRE 2024 – Agnès THOUVENIN-FLESHER et Marie CABREVAL – Peinture, dessin, collage, poésie, musique, danse
Un duo d’artistes plasticiennes devient trio pour ajouter poésie, musique et danse lors de deux performances.
« Sur la toile, Agnès THOUVENIN-FLESHER brode des contes d’Alice au pays des merveilles. Entre dehors et dedans, intérieur et extérieur, voilà que tout s’évapore, flotte… » écrit Brigitte Estrade.
Effectivement l’essence de l’enfance est bien là : ses couleurs vives, ses transparences, ses formes candides, ses énigmes acheminant notre regard vers une profonde humanité. Mais Agnès nous oblige aussi, dans ses grandes toiles magnifiant des corps de migrants, à rechercher à l’intérieur de nous-même la générosité et la lucidité nécessaires à ce phénomène majeur. Un beau travail de bienveillance.
Marie CABREVAL écrit d’elle
« Comment parler de moi ? Marie Cabreval c’est elle.
L’insomniaque Elle écrit sur ses insomnies, pour ses insomnies, avec ses insomnies. Dès qu’elle éteint la lampe, les mots absents sous la lumière surgissent dans le noir
La cueilleuse Elle écrit sur des bouts de papier. Partout. C’est la glaneuse. Elle n’a aucune méthode, aucune régularité. Elle engrange aussi des petits carnets qui se dérobent et s’enlisent sous les tas Elle écrit des images, des lumières, des pensées, des projets, des listes, des absurdités aux couleurs de l’instant.
La musicienne Ça peut durer des heures. Elle cherche sa musique. Un mot d’abord, puis deux. Elle s’enflamme, elle s’oublie. Tout peut brûler Ephémère petite musique qui entraine les mots dans des endroits secrets.
La diseuse Les mots s’imposent avec les failles. La fragilité traverse les histoires. Là où ça dérape.C’est celle qui écrit des nouvelles Une folie d’humanité qu’elle voit là où personne ne regarde »
Elle présente lors de cette exposition un ensemble de carnets de travail à partir desquels Pascal LEBRIZE a créé de petits livrets, véritables « objets photographiques ».
Elle expose également une série de collages intitulée Collages et mots cousus. Elle lira un de ses textes, accompagnée par Frédéric BRASSET (musique) et Sylvie DRUSSY (danse). [...]
JUIN 2024 – LA CHOSE RÉVÉLÉE GAETAN GAUTELIER et THOMAS JULLIOT-DECKER – Dessin
De leur rencontre dans le cadre du prix David-Weill (prix de dessin de l’institut des Beaux-Arts), Thomas JULLIOT-DECKER et Gaétan GAUTELIER est née, en partenariat avec l’association ART SOUS X, l’intention d’exposer leurs dessins dont la thématique de la lumière fut la source. En effet, de sa symbolique au rendu qu’elle exerce dans la structure de l’image créée, les deux artistes se rejoignent par l’importance que représente la lumière dans le travail de chacun. Au fur et à mesure de l’évolution du projet, le thème fut amené à se préciser jusqu’à son titre : La chose révélée. Si différents par leur technicité, Thomas JULLIOT- DECKER et Gaétan GAUTELIER usent similairement du noir et blanc dans leurs oeuvres. Fond et forme invitent le public à découvrir et à se confronter à l’esthétique, parfois clair- obscur, des dessins et aux récits des représentations. Thomas et Gaétan proposent un dialogue de leurs créations par la singularité de leurs obsessions artistiques et similitudes plastiques.
Présentation des 2 artistes
Thomas JULLIOT-DECKER. Mes recherches plastiques sont initiées par un travail de dessin figuratif fondé sur une tension visuelle et sémantique entre la pénombre de la nuit et la lumière artificielle. Réalisés à partir de photographies personnelles, ces dessins montrent un espace clos et intime pénétré par une apparition lumineuse dont la source demeure ambiguë. Plongés dans un huis clos nocturne, les espaces et les corps sont partiellement irradiés par un éclairage artificiel qui vient ressusciter le jour, agissant comme une veilleuse contrant la peur de la solitude et du silence de la nuit.
Gaétan GAUTELIER “Dessinant exclusivement à l’encre, je travaille le médium du dessin en noir et blanc, sans trait préparatoires ou à l’aide d’une tablette lumineuse. A partir de photographies personnelles ou d’archives, je reproduis ces dernières, entièrement ou partiellement à l’aide des motifs du point et d’hachures. Par un geste minutieux et répétitif la représentation évolue telle une photographie dans un révélateur. Cherchant une singularité du dessin par rapport à son modèle, je tente d’introduire une part d’accident et de hasard lors du processus créatif.” [...]
MAI /JUIN 2024 – Cabinet d’imaginaires – Dylan ALTAMIRANDA – Dessin, photographie, vidéo, installation
« Ma pratique artistique cherche à dévoiler les façons possibles dont les imaginaires et les fictions hérités de la colonisation habitent le présent. À partir du dessin, je travaille sur des archives qui évoluent vers des projets dans différents médiums, tels que le collage, la photographie, la vidéo et l’installation. Je conçois mes projets comme des outils permettant de réexaminer et de réimaginer la manière dont ces récits sont construits, à travers des lectures transhistoriques et l’identification d’images, d’imaginaires et de fantômes (Warburg). En ce sens, mes projets visent à tracer les connexions possibles entre ces élaborations imaginaires du passé et les réalités du présent. Pour ce faire, je travaille en collectant, construisant et réimaginant des archives, des textes, des illustrations et d’autres sources, que j’interroge depuis ma place d’artiste colombien basé en Europe. Ce faisant, je m’intéresse à faire émerger de nouvelles archives fictionnelles qui réfléchissent à la place du fantastique dans la construction de l’historique. »
Dylan Altamiranda en partenariat avec l’associationArrecife a invité des artistes d’Amérique Latine à se joindre à la présentation de ses recherches : Jose Alvarez, Dayro Carrasquilla, Julieth Morales
« La vérité, dont la mer est l’histoire, explore l’idée d’une réécriture des événements passés qui ont façonné la culture caribéenne, sa terre et ses origines. Pour nous, la vérité de l’histoire se trouve dans la mer qui a vu l’autre monde arriver sur ses terres et qui, aujourd’hui encore, nous voit parfois partir dans cette direction. Ceux d’entre nous qui viennent du sud connaissent l’histoire des premières expéditions de colonisation et leurs conséquences, toujours présentes cinq siècles plus tard. Pour nous, la mer a été la porte d’entrée de cette histoire, le premier témoin de ce que l’on appelle la rencontre entre deux mondes. Réécrire cette histoire à partir d’une expérience disloquée mais ancrée dans ses racines, nous permet de reconstruire le passé à partir du présent et de raconter ainsi notre propre version. L’idée de cette exposition naît de ce besoin de traduire notre histoire et celle de la modernité européenne : un exercice de réécriture depuis la mer qui a vu arriver les caravelles dans les Caraïbes, depuis les plantations où la terre n’a plus jamais été aussi fertile, depuis les montagnes qui résistent encore avec un silence obstiné au secret de leurs terres.
Notre présentation vise à promouvoir un discours authentique à partir de différentes questions et philosophies enracinées dans les Caraïbes, en cherchant à établir des liens avec d’autres régions du monde afin de contribuer à décentraliser l’histoire et à la reconstruire à partir de différents récits et points de vue. » Extrait du texte de l’exposition… Valentina Rosas, curatrice
Arrecife est une plateforme de rencontre, de diffusion et d’articulation entre artistes, curateurs, chercheurs et autres agents de l’écosystème des arts visuels d’Amérique latine, des Caraïbes et de sa diaspora. Instagram: @Arrecifecaribe – Site Web: www.artearrecife.com [...]
Loger, habiter « Ce qui demeure »
Fin 2012, huit chaises de la salle à manger familiale et l’empreinte d’un balcon entament le tour d’une île bretonne. Quelques photographies disent la rencontre entre l’espace domestique : l’imaginaire du dedans et l’espace littoral, ouvert et aéré.
Fin 2017, on voit l’empreinte du balcon flotter entre deux grands arbres, au bord du Loiret, plusieurs saisons durant…
Ainsi voyage la maison de mes parents, en souvenirs détachés des lieux.
Ainsi va mon travail de création, façonné en images ou en mots : géographies mouvantes.
Mémoire sans amarre, ajustée aux rives hospitalières, dialogue avec des éléments naturels, les saisons et les intempéries.
Début Mai 2024, nouvelle étape dans une autre maison où partager « Ce qui demeure » : Installation dedans ou dehors, photographies et dessins.
St Hilaire St Mesmin, 26 février 2024
Christiane Deville
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MARS/AVRIL 2024 – ELLES — MARIE DE RÉMUR – Mois Egalités Femmes/Hommes – Peinture, dessin, gravure, installation, lecture, musique, théâtre LIRE LA SUITE [...]
FEVRIER 2024 – ACCORDS – MARIE ALLOY –
Art sous X a le plaisir d’accueillir l’exposition ACCORDS de Marie ALLOY les 16,17,18 et 23, 24, 25 février 2024 au 71 bis rue haute guignière Tavers de 14h30 à 18h30.
Marie Alloy présentera la richesse et la diversité de sa création: peintures, gravures, aquarelles, livres d’artistes et certains recueils de sa maison d’édition Le Silence qui roule.
Trois lectures de poèmes édités aux éditions Le Silence qui roule accompagneront cet évènement:
– Christian STERN vendredi 16 février à 19h
poèmes de Gérard Bocholier : Vers le visage
poèmes en prose de Béatrice Pailler: L’autre versant
– Marie ALLOY dimanche 18 février à 16h – poèmes de Marie Alloy: Accords
– Jean Pierre VIDAL dimanche 25 février à 16h – proses de Jean Pierre Vidal : [...]
NOVEMBRE 2023 – META-MAMBO est une exposition qui invite le spectateur dans un rythme évolutif.
Tunc Ta Tacacata Tun Ta, Pam – Pam – Pam Pam Pam Papam Poum Pa, Pada Ta Ta Ta Pum Pam Pam! …
Par un travail de l’image imprimé et de la lumière d’un espace à l’autre les reflets dansent sur les murs, les œuvres s’animent, activées par les mouvements des regards et des corps qui les observent. Les pièces présentées évoquent ce qui constitue nos trajets quotidiens, le mouvement pendulaire, le pendant, l’après, ce qui dépasse (“méta“). L’occasion d’observer, en deux temps, comme un “mambo” , l’espace hors cadre, les jeux de lumières, de transparence, de reflets, d’impressions et de volumes polymorphes. Pour mieux s’imprégner du travail de Léa RIVERA HADJES, il convient de déambuler autour des œuvres, de s’en approcher.
” Ma recherche porte sur les déplacements pendulaires, ces trajets aller-retour que nous réalisons quotidiennement. J’habite en banlieue sud et mon atelier se trouve à l’extrême opposé. Chaque jour, je prends le RER, le métro, la voiture, le vélo et marche…Je photographie et filme toutes ces déambulations sans crainte de répétition. Les images produites sont ambivalentes : elles rendent compte du vagabondage de l’esprit tout en s’attachant à la réalité du moment.
Cet ancrage dans le quotidien, ajouté à l’échappatoire permise par le transport, donne lieu à des images doubles présentant différents niveaux de lecture. Ces clichés glanés sur le terrain et retravaillés sont ensuite transposés en alu graphie (lithographie sur plaque d’aluminium photosensible), imprimés sur différents matériaux (plexiglas, bois, bâche…), puis intégrés à une installation.
Afin de donner une nouvelle dimension à mes estampes, je fabrique des structures d’encadrement polymorphes en métal. Les formes des structures sont inspirées par le mobilier urbain ponctuant mes trajets, pour leur aspect familier, ainsi que la dimension commune et publique qu’ils dégagent.
Je m’intéresse aux zones transitoires et de passages, des non-lieux tels que les a définis le philosophe Marc Augé : des espaces interchangeables où les individus qui les habitent restent anonymes. J’observe les mouvements, flux individuels et collectifs, ainsi que les temps d’attente impersonnels qui animent ces non-lieux.
Dans mon travail il s’agit également de s’attacher à des éléments subtils qui parsèment nos transitions quotidiennes, de sublimer ou souligner des éléments révélateurs de notre environnement socio-politique actuel, réel, des détails parfois insignifiants parsemant ces voyages. Mais aussi de s’interroger sur ces « interstices », de créer de nouveaux paysages inexplorés, des projections intimes.
Perdre ses repères, en créer de nouveaux, traverser des frontières physiques, mentales. S’évader dans la fiction puis être soudainement rappelé au réel. Une quête pour donner à voir l’insaisissable : la lumière, l’espace, le temps, le mouvement, la vitesse, les rêveries.» Léa RIVERA HADJES
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MAI – JUIN 2023 – Résidence de Yuchi HAO – Peinture Multimédia
TOUT CE QUI RESTE… La mémoire de la terre, de la ville, en particulier celle des quartiers du XIVe avec Nina SALES, commissaire d’exposition.
La mémoire est une trace du passé qui demeure dans le présent. Elle est également une projection du présent dans le futur. Le monde contemporain est un miroir à travers lequel la mémoire reflète l’avenir. C’est dans ce cadre que Yuchi HAO présentera des travaux antérieurs et développera sur place un travail de création en prenant des parcelles abandonnées dans le XIVe avec un mélange de collection de documents, photographies, dessin, peinture et modelage. Nina SALES invitera plusieurs artistes qui travaillent autour du même sujet de géo-narration et particulièrement le soir de la “Nuit blanche” le 3 juin.
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