La chose révélée

JUIN 2024 – LA CHOSE RÉVÉLÉE  Gaétan GAUTELIER et Thomas JULLIOT-DECKER   – Dessin

De leur rencontre dans le cadre du prix David-Weill (prix de dessin de l’institut des Beaux-Arts), Thomas JULLIOT-DECKER et Gaétan GAUTELIER est née, en partenariat avec l’association ART SOUS X, l’intention d’exposer leurs dessins dont la thématique de la lumière fut la source. En effet, de sa symbolique au rendu qu’elle exerce dans la structure de l’image créée, les deux artistes se rejoignent par l’importance que représente la lumière dans le travail de chacun. Au fur et à mesure de l’évolution du projet, le thème fut amené à se préciser jusqu’à son titre : La chose révélée. Si différents par leur technicité, Thomas JULLIOT- DECKER et Gaétan GAUTELIER usent similairement du noir et blanc dans leurs oeuvres. Fond et forme invitent le public à découvrir et à se confronter à l’esthétique, parfois clair- obscur, des dessins et aux récits des représentations. Thomas et Gaétan proposent un dialogue de leurs créations par la singularité de leurs obsessions artistiques et similitudes plastiques.

Présentation des 2 artistes

Thomas JULLIOT-DECKER. Mes recherches plastiques sont initiées par un travail de dessin figuratif fondé sur une tension visuelle et sémantique entre la pénombre de la nuit et la lumière artificielle. Réalisés à partir de photographies personnelles, ces dessins montrent un espace clos et intime pénétré par une apparition lumineuse dont la source demeure ambiguë. Plongés dans un huis clos nocturne, les espaces et les corps sont partiellement irradiés par un éclairage artificiel qui vient ressusciter le jour, agissant comme une veilleuse contrant la peur de la solitude et du silence de la nuit.

Gaétan GAUTELIER “Dessinant exclusivement à l’encre, je travaille le médium du dessin en noir et blanc, sans trait préparatoires ou à l’aide d’une tablette lumineuse. A partir de photographies personnelles ou d’archives, je reproduis ces dernières, entièrement ou partiellement à l’aide des motifs du point et d’hachures. Par un geste minutieux et répétitif la représentation évolue telle une photographie dans un révélateur. Cherchant une singularité du dessin par rapport à son modèle, je tente d’introduire une part d’accident et de hasard lors du processus créatif.”

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑