Exposition des nouvelles créations des lauréats de « L’EXPO aux jeunes artistes » de 2018 https://artsousx.fr/lexpo-aux-jeunes-artistes-octobre-2018/
LOUIS BARBE – dessin, peinture
« […] avant de venir à Paris j’ai peint un tableau avec ce que m’évoquait cette ville dont on me parlait sans cesse, dont je n’avais pas fait la rencontre auparavant. Bien décidé à me faire mon propre avis j’ai arpenté les rues et deux de mes œuvres ont vu le jour, presque plus que moi qui peignait dans la cave. […] Je reviendrai à Paris, lui dresser le portrait, trait pour trait. » (2018) Depuis, Louis Barbe est devenu parisien pour préparer son entrée dans des écoles d’art. Il se plait à utiliser plusieurs médiums pour exprimer son appréhension de l’instant et du monde qu’il présente à EXPO 4 dans 2 séries de toiles Instinct Primaire et Chute entre autres et des œuvres diverses, témoins de son année de travail. Au cours de l’exposition, il réalisera une performance en improvisant en « live » une œuvre en écho à la lecture d’un texte de Olivier Apert.
YANIS KHANNOUSSI – peinture
» Je travaille à l’élaboration d’un répertoire de motifs abstraits, répertoire qui se développe et évolue d’abord dans l’espace du carnet. Ces motifs sont comme une sorte de grammaire plastique. D’abord réalisés de manière spontanée, ils évoluent ensuite et se déclinent en étant retravaillés toujours avant de les retranscrire sur différents projets. Les retravailler par le dessin permet de les faire évoluer d’une légèreté vers un système plus établi, ancré, structurel et systémique. Dès lors, ces motifs qui ont pour vocation d’être retranscrits, doivent l’être tout en tentant de garder cette légèreté propre au tracé du dessin. L’enjeu premier devient la tension entre ce motif dessiné et sa retranscription par le pinceau. Retravailler la ligne permet de faire évoluer la composition vers un système plus complexe. Ici, ces motifs s’accompagnent d’interrogations portées sur les outils de l’industrie de la carrosserie, de leur emploi, mais surtout sur le travail de la surface, de la recherche de l’aplat, de l’objet absolument fin «
VIOLETTE LAVAL – photographie
Violette Laval est une photographe autodidacte de vingt-six ans, résidente du 14ème arrondissement et membre du Photo Club Paris Val-de-Bièvres. Elle s’est dirigée vers la photo de portrait il y a six ans, aimant tout particulièrement travailler la lumière sur les visages, aussi bien en studio (avec le clair/obscur) qu’en extérieur. Aujourd’hui, elle explore de nouveaux aspects du portrait en racontant une histoire « Solitaire » à travers ses images.
ROMAIN THIEULOT – dessin
« Essentiellement urbains, mes paysages peuvent se regarder seuls mais le partage ne semble pas complet sans la petite histoire que j’ai vécue en dessinant. Qu’ils me prennent une ou quarante heures, tous mes dessins sont nés dans des carnets de croquis lors de mes voyages et ont quelque chose à raconter. Aussi ce n’est pas seulement une image que j’aimerais partager car en dessinant ces vues, j’apprends à connaître le quartier où je suis, son rythme, ses habitants et habitudes. Parce ce que je recherche, c’est le contact avec les gens ce qui me crée des histoires incroyables.[…] »
Retenu en Chine pour des raisons sanitaires touchant le pays depuis le début de l’année 2020, R Thieulot n’a pu être présent. Il fut donc dans l’incapacité de présenter ses nouvelles œuvres. Une projection de quelques uns de ses travaux dont nous avions des photographies a été faite en « remplacement ».
photos © Philippe Van Es