février 2018
C’ est au tour de la « deuxième promo » des QUATRE jeunes artistes de L’EXPO d’exposer à la galerie du Montparnasse dans « EXPO4″ pendant 10 jours au mois de février.
Ce rendez-vous s’inscrit donc dans la continuité de l’événement d’ octobre 2016, « L’EXPO aux jeunes artistes » : https://artsousx.fr/lexpo-aux-jeunes-artistes-2016/
GENTIEN ARNAULT dit JQNUS
[extrait du dossier de presse de l’exposition] « Je vis à Paris et j’y travaille . Je dessine, j’écris,j ‘expérimente au fur et à mesure des histoires que je rencontre. Ce sont ces histoires que je me raconte qui motivent tout mon travail. Je créé alors un environnement afin que ces histoires prennent vie et corps sur une image, un dessin ou un mouvement. » wwwJqnus.fr
NATHALIE BLANC dite HOUSEMOUSE
[ extrait du dossier de presse de l’exposition] Basée à Bruxelles, Housemouse est une illustratrice qui apprécie et pratique la bande dessinée. Ce goût pour la narration et l’univers science-fiction la mène aujourd’hui à présenter ses travaux, parfois composites, souvent animés par une esthétique apocalyptique . www.housemouse.be
La fille artichaut pleurniche et s’entraîne à mentir plus fort.
Elle cuisine ses amis à feu doux, presse leurs âmes et leurs douces têtes de brigands en son tableau propre.
Un orage délicat soudain s’anime, après l’été jaunit à jamais.
Plus personne ne lézarde sur les trottoirs cassables. Ca sent le chlore et le graillon,
une mousse épaisse dans l’atmosphère.
Le réseau laisse échapper ces flashs nocturnes anticipant les dernières minutes du vivant .
Le lieu craquelle, les forêts dansent comme les glaciers rougissent.
Les expériences humaines dégringolent sur les flancs des éléments déchaînés, elles se soumettent sereinement
dans un dernier pli du temps.
SARA DOMENACH
[extrait dossier de presse de l’exposition] » Depuis trois ans, les départs en direction de l’Europe se multiplient. Cette situation nous interpelle. Elle nous oblige aussi. Quel regard porte t-on sur les étrangers aujourd’hui ? Qui sont-ils? De la rencontre au portrait, j’ai choisi un lieu de vie comme terrain d’enquête. Mon installation se construit autour de l’observation de leurs rites, leurs gestes et leurs langages, propose une mise en scène qui les implique. Faire le récit de «héros ordinaires» de la migration, en dépit d’une incertitude immense sur leur avenir. Dans la violence d’un départ en exil, il y a aussi la détermination de quelqu’un qui fait un choix. Les dessiner tels qu’ils se rêvent, s’inspirer de leurs désirs de représentation, voici ma posture. À travers la figure de l’homme venu de loin qui danse pour arriver jusqu’à nous, je cherche à faire émerger le sujet comme acteur, montrer son désir d’aventure comme une quête de soi-même, une quête d’identité. » http://www.saradomenach.com
CAROLINE HOFMAN
[extrait dossier de presse de l’exposition] « Dans la lignée de l’Arte Povera et de Fluxus, Caroline Hofman réinvente le quotidien par le détournement d’objets usuels ou par le geste graphique. Elle tend ses fils, les brode, les incorpore dans des installations, les dessine, joue sur les motifs jusqu’à glisser une part d’étrangeté dans l’habitude : un tiroir rempli de vieux vêtements devient paysage et l’action de se brosser les dents se transforme en relevé sismographie. Artiste au parcours atypique, Caroline Hofman a intégré à ses œuvres les connaissances et recherches plastiques issues de sa double formation en design de mode et en arts plastiques : choisi pour sa texture, sa maniabilité et son rendu, le textile devient le matériau privilégié de ses œuvres . Sa capacité à générer de nouveaux espaces permet son détournement, notamment dans les performances, où le textile se mue en paysage, en île, en cocon, en structure autonome. Nourrie par ses voyages et ses résidences artistiques en France et à l’étranger, l’artiste nous invite à repenser le paysage, ainsi que notre relation à la nature et l’empreinte mémorielle et temporelle que nous y laissons. Collectionneuse d’instants éphémères, Caroline Hofman capture par le dessin ou la photographie ces moments fugaces mais pleins de beautés qui peuplent notre vie quotidienne : un bout de ciel (Terra Nostra), un regard (projet Horus), une habitude (Cartographie de geste).» P Schwartz www.carolinehofman.com