EXPO4

juillet  2021

Retour à la galerie Montparnasse avec l’été. Depuis la résidence  L’EXPO aux JEUNES ARTISTES divers événements et la crise sanitaire ont bousculé l’univers de ces jeunes artistes et ont alimenté  leur création. EXPO4 fut l’occasion de découvrir ces nouvelles expressions.

 

FEUILLES EN TINE

« Les Feuilles en Tine sont des sculptures de papier qui reprennent le concept du théâtre d’ombres : chaque feuille, chaque calque, vient diluer la lumière, ajouter un nouveau décor ou personnage au tableau. Passionnée d’exploration d’anciennes carrières de pierres depuis 2012, et plus généralement du Paris «caché», chaque tableau vient sensibiliser un visiteur au monde souterrain.

L’Exposition de 2019, rue Bouchor, mettait en lumière le patrimoine. Pour 2021, il s’agit cette fois de partager au public les habitudes de la, si particulière, faune qui arpente le sous Paris : La vie Cataphile. Si la crise sanitaire de 2020 a plongé la surface dans un monde de distanciation sociale, de répression, de mise en arrêt des activités sportives, culturelles, associatives, notre monde à nous, sous terre, a continué de vibrer. Faire de la musique ensemble, faire la fête, travailler sur des chantiers, partager un repas, marcher des heures sans masque, nous avons pu mesurer pleinement la chance que nous avons, d’avoir notre ville sous la ville. »

    pascaljustine15@gmail.com 06 23 86 61 16  

LEA RIVERA HADJES

Glaneuse de sensations urbaines, lumineuses, sonores, de mouvements, Léa RIVERA HADJES s’attache aux détails du quotidien et plus particulièrement à la migration pendulaire. Questionnant ces trajets répétitifs que nous réalisons chaque jour, effectués dans des inter temps et inter espaces, elle s’interroge sur ces moments, ces lieux, ces sensations qui nous transportent. À travers des assemblages d’alu graphies, de gravures, de superpositions de matières, de répétitions, de déformations, d’effets lumineux et de reflets, Léa tente de montrer l’espace comme photosensible, de donner à voir l’insaisissable, en gardant toujours un œil sur l’inattendu qui nous entoure.

EXPO4 / Urban Furniture / Urban Diving « Pour ces deux séries j’ai voulu sortir du mur, de l’image imprimée encadrée. Série Urban Furniture : inspirée par le mobilier urbain, panneaux d’affichage, enseignes lumineuses… d’abord attirée par ces formes, ces matériaux métalliques mais aussi par les messages qu’ils véhiculent habituellement pour les détourner. Au lieu d’une incitation à la consommation, images publicitaires qu’accueillent généralement ces structures, ici il s’agit d’emmener le regard dans un voyage plus poétique du quotidien. Série Urban Diving : proposer des impressions et surimpressions inclinées, intégrer le spectateur dans l’œuvre par l’engagement de son corps l’inciter à se déplacer. Chercher à impliquer un mouvement et transporter le regard dans une plongée ou contre plongée urbaine et sensible. » Artiste plasticienne – Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2016)

    

 

AMANDINE VALLEE

« Je photographie comme j’accueille la vie : avec curiosité́ et passion. J’ai réalisé́ des études en lien avec l’art et la photographie. Actuellement, je suis communicante pour une collectivité́ territoriale et je suis également photographe à mon compte. Je suis toujours à contre-courant, à mon image. J’ouvre mon travail sur des univers différents, avec comme fil conducteur, l’Humanité. Ma particularité ? J’apprécie particulièrement le reportage politique et institutionnel ainsi que le portrait pour les entrepreneurs et les commerçants qui recherchent une véritable identité.

EXPO4 / Pour cette exposition, j’ai souhaité sortir de ma zone de confort. J’ai réalisé une nouvelle série photographique avec le fil conducteur suivant : le combat actuel de ma maman contre la maladie. Tout s’est enchainé en quelques mois : début de leucémie, suspicion de sclérose en plaques, perte presque totale de la vision… Sa vie a changé, celle de ses proches aussi. L’héroïne de cette exposition, ce n’est pas moi, c’est elle. Parce que c’est une force de la nature : elle est toujours optimiste malgré les douleurs… Ma mère est extraordinaire ! »

    amandinevalleepluys@gmail.com   

BRIGITA ZRUSTOVA

« L’essentiel de mon travail repose sur l’interrogation donc une recherche sur la question quasi éternelle des deux facettes de la vie humaine, la partie matérielle et la partie spirituelle. Le corps bouge donc vit et réagit toujours selon des environnements, des histoires voire des objets qui deviennent alors des éléments d’une histoire. C’est ce corps humain chargé de spirituel qui m’inspire. Il m’amène à utiliser dans mon travail de création des situations dans lesquelles des expressions artistiques diverses comme la musique, la danse, la vidéo… etc. viennent alimenter et rencontrer mes intentions dans des performances et installations par exemple. Dans ce cadre, actuellement, je mène un travail expérimental de recherche avec des musiciens, acteurs et danseurs. Nous essayons de mesurer comment les interactions entre nos différents moyens d’expression portent et développent nos créations réciproques tout en devenant collectives lors d’une performance. »

Artiste visuelle – Vit et travaille à Paris – Professeur d’arts plastique au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pantin

     

photos © Philippe Van Es,© Feuilles en Tine,© Léa Rivera Hadjès,© Amandine Vallée,© Yann Bohac,© Kuba Olszak,© Miachaela Andresova

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